Hong Kong – dans un monde qui avance

Aucun musée ni parc à thème, aucun manège de fêtes foraines ne pourront jamais offrir une expérience aussi trépidante qu’une plongée au cœur d’une foule de travailleurs Hongkongais en col blanc, à l’heure de pointe. Le hasard a voulu que je me trouve un matin de décembre aux alentours de Wan Chai, le saint des saints du monde des affaires à Hong Kong, avec ses banques aux noms anglo-saxons, ses gratte-ciel en verre et acier aux formes tarabiscotées. Ces mêmes tours qui ont donné son image de carte postale à l’ancienne colonie britannique. Métros, bus, tramways et ferries déversent à une cadence de métronome des bataillons de travailleurs tirés à quatre épingles, aux côtés desquels j’ai l’air d’un clochard tombé du ciel. Un entrelac de passerelles couvertes et surélevées court au-dessus des trottoirs, allant de rue en rue, traversant même les galeries marchandes pour ressortir au-dessus d’une autre rue. On dirait…

Au Népal

Il existe bien un poste de douane à Sonauli entre l’Inde et le Népal, mais je suis passé à côté sans le voir. Je réalise ma bévue plus loin, en découvrant les plaques d’immatriculation népalaises dans le village de Bhairahawa. Malgré un visa en bonne et due forme, j’ai quitté l’Inde sans le tampon de sortie.

Au Kirghizstan

Ouzbékistan… Kazakhstan… Tadjikistan…. Fermés ! Du Kirghizstan je comptais partir à la découverte d’autres pays d’Asie centrale, mais les deux premiers sont interdits aux étrangers, à moins de s’astreindre pour raison sanitaire à une pesante et onéreuse quarantaine. Une quarantaine, c’est l’antivoyage assuré. Contact coupé, ailes repliées, jambes au repos si ce n’est pour faire les cent pas entre les murs d’une chambre d’hôtel imposée dont il faudra s’acquitter soi-même du prix. 

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