Perdu dans une légende indienne

Tous les trois ans, l’Inde tout entière frémit ; les villages s’agitent, les monastères se vident, des grottes de l’Himalaya descendent des ermites nus recouverts de cendres, de la côte de Malabar, du cap Comorin, du golfe du Bengale, des monts Vindhya, du désert du Thar dans le Rajasthan convergent des charrettes de toutes sortes, des cortèges de moines, des bandes de clochards célestes, des troupes de lépreux, de culs-de-jattes sur leur skateboard bancal, des conducteurs de rickshaws opportunistes, des vendeurs de thé à la criée et des troubadours un peu lourds, des trains pleins de citadins, une foule prodigieuse assoiffée de sainteté… Voici les pèlerins de la Kumbh Mela, le plus grand rassemblement religieux du monde ; le plus pacifique aussi. La Kumbh Mela, autrement dit Fête de la Cruche ; le vase sacré contenant le nectar d’immortalité. Ou comment une légende millénaire comme l’Inde en a le secret…

Au Népal

Il existe bien un poste de douane à Sonauli entre l’Inde et le Népal, mais je suis passé à côté sans le voir. Je réalise ma bévue plus loin, en découvrant les plaques d’immatriculation népalaises dans le village de Bhairahawa. Malgré un visa en bonne et due forme, j’ai quitté l’Inde sans le tampon de sortie.

Au Kirghizstan

Ouzbékistan… Kazakhstan… Tadjikistan…. Fermés ! Du Kirghizstan je comptais partir à la découverte d’autres pays d’Asie centrale, mais les deux premiers sont interdits aux étrangers, à moins de s’astreindre pour raison sanitaire à une pesante et onéreuse quarantaine. Une quarantaine, c’est l’antivoyage assuré. Contact coupé, ailes repliées, jambes au repos si ce n’est pour faire les cent pas entre les murs d’une chambre d’hôtel imposée dont il faudra s’acquitter soi-même du prix. 

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