À l’âge de 24 ans, alors qu’il est marathonien de haut niveau, Jamel est victime d’une grave accident qui engage son pronostic vital. Lorsqu’il sort de l’hôpital, Jamel décide de relever un défi fou, jamais réalisé : partir en courant en direction de la Chine, où un ami l’avait invité quelques années auparavant.
Avant de s’engager sur une telle distance, jamais courue par un être humain, il s’entraine pendant 2 ans à courir de longue distances entre de grandes villes européennes.
Durant son voyage entre Paris et Shanghai Jamel court entre 60 et 80 kilomètres par jour.
Le tour du monde en courant : première mondiale
Après un an et demi de course à pied, Jamel Balhi décide de continuer sa course en direction du Japon puis du continent américain (USA). Après avoir traversé les Etats-Unis il revient en Europe du Nord puis termine son tour du monde en arrivant en France en 1990.
Après avoir couru 28 000 kilomètres, il devient le premier homme à avoir réalisé le tour de la planète en courant et entre dans le mythique Guinness Book.
Aventurier-écrivain, coureur-photographe
Lors de ce premier tour du monde, le hasard met sur la route de Jamel un prince d’Arabie Saoudite qui, ayant entendu parler de ce coureur infatigable, souhaite l’accueillir et lui offre un appareil photo. Jamel se prend de passion pour la photo et devient rapidement photo-reporter. Des magazines et journaux publient régulièrement les reportages photos réalisés dans les pays traversés.
Une autre vocation nait au fil des voyages : un gout pour l’écriture , les récits de voyage. La plume de Jamel Balhi est remarquée de quelques éditeurs, ce qui l’amène à publier plusieurs livres, dans lesquels il décrit ses voyages, ses rencontres et surtout porte un regard aiguisé sur les pays et cultures traversés.
Continuer à courir le monde
Jamel Balhi ne s’arrête pas au terme de ce premier tour du Monde, il décide de consacrer sa vie aux voyages, aux rencontres, à la découverte de nouvelles cultures. Et pour assouvir cette soif de connaissances , de découverte et de rencontres, il choisit son moyen de transports favori : la course à pied.
Depuis ce premier tour du monde qui l’a rendu célèbre, Jamel a traversé près de 200 pays, à la seule force de ses jambes, ce qui lui vaut ce surnom de « coureur du monde « .
« Depuis très longtemps, la course à pied n’est plus une activité sportive pour moi mais le mode de déplacement le plus adapté à mes aspirations : je traverse un pays à la vitesse de 12 km/h, ce qui me laisse le temps de contempler et de discuter avec les gens que je croise. C’est aussi un moyen de transport ultra économique ; à part l’usure des chaussures, c’est presque gratuit. Je me considère davantage comme un voyageur ou un écrivain-reporter qu’un coureur.
Jamel Balhi
Reconnaissance
Jamel Balhi est ambassadeur de l’UNESCO, photographe pour plusieurs journaux et magazines, conférencier…
Il reçut également plusieurs prix, dont le Prix du Jury du Festival de Fontaine en Montagne, la Dotation Kodak Grands Reportages, le Victor de l’aventure à l’émission Ushuaia, la Médaille du Sport et du Mérite…
