De la Chine à l’Australie en passant par l’Afrique australe, l’Amérique latine ou la Scandinavie, Jamel Balhi nous dévoile un monde qui, à travers ses contrastes, révèle son indéniable unité.Graphiques, insolites, étonnamment vivantes ; tout simplement belles, ses photos témoignent de surprenantes similitudes : le jeu est le propre de l’enfance en Écosse comme au Mozambique, les vieillards sont follement sages ou sagement fous en Inde et en Égypte, un paysage de Patagonie trouve sa résonance aux antipodes. Et cette Terre aux mille facettes nous apparaît alors dans sa plus harmonieuse humanité.Une invitation à l’errance, à la contemplation, à la rencontre et au respect de l’autre. L’essence même du voyage.
Au cœur des Amériques
24 000 km en courant de l’Alaska aux confins de l’Argentine en un an et demi, telle est l’incroyable aventure vécue par Jamel Balhi à travers le continent américain.D’Anchorage à Ushuaia, la route panaméricaine lui a ouvert le Nouveau Monde, et ses habitants leur demeure : Indien kamloop d’une réserve canadienne, pompiers de l’Amérique profonde, paysannes quechua de l’Altiplano bolivien…, des hommes et des femmes fascinants, et une traversée hors du commun de cette terre fabuleuse.Malgré les clivages entre Amérique du Nord et Amérique du Sud, au-delà de la violence omniprésente, les rencontres laissent la place à l’amitié et aux témoignages de solidarité pour démontrer qu’il est possible de s’intégrer dans tous les pays et toutes les sociétés, qu’un monde fraternel et respectueux d’autrui est envisageable.
Les routes de la foi
Jamel Balhi a remporté le pari fou de relier en courant toutes les villes saintes du monde. En quelque dix-huit mois, cet infatigable marathonien a parcouru près de 18 500 kilomètres du parvis de Notre-Dame de Paris à Lhassa en passant par Lourdes, Rome, Jérusalem, La Mecque et Bénarès. C’est à la découverte des grandes religions mais surtout à la rencontre des hommes, croyants ou non, qu’il est parti. Pour traverser l’Eurasie, la route est longue mais jamais ne se répète. L’hospitalité et la solidarité de ses semblables ont raison de l’épuisement, de la lassitude, de la faim, du dénuement et des tracas administratifs aux frontières. Son récit haletant est une ode à la vie et au respect d’autrui.